Voter c’est croire que nos politiques sont plus compétents que nous tous réunis. C’est croire que les élus obtiennent d’un coup le pouvoir « divin » de tout connaître de tout savoir, leur permettant dans la même journée de légiférer sur la qualité du chocolat ou la hauteur des ponts. Aucune personne ne peut réunir l’ensemble de ces compétences.
Voter c’est se faire confisquer sa parole. Quand parfois, ils veulent bien nous demander notre avis. Si notre réponse ne leur convient pas, comme par exemple au dernier référendum sur l’Europe où une majorité s’est exprimée clairement contre. Ils l’ont validé par la suite entre professionnels de la politique. Dans d’autres pays d’Europe, le peuple a dû voter plusieurs fois pour que les politiques soient satisfaits.
Voter c’est légitimer un système qui nous flique tous, mais encore plus les plus démunis (travailleurs précaires, chômeurs, sans-papiers) ! Sans doute, les votants croient à l’honnêteté de ceux auxquels ils accordent leurs suffrages. Aujourd’hui, le candidat s’incline devant nous, il mendie nos voix. Demain, il se redressera, il nous donnera des ordres. Quelque soit la personne choisie, sa fonction est de nous soumettre et de nous mater. Qu’il joue au gentil flic ou au méchant flic, il reste un flic.
Dans le système capitaliste, aucun élu, quel qu’il soit, ne remet ou ne peut remettre en cause la façon dont sont réparties les richesses. Et chaque élection fait perdurer l’illusion. Régulé ou pas, le libéralisme continue de nous exploiter.
Crise ou pas crise, les grands groupes ou les multinationales n’ont pas besoin de passer par les urnes pour continuer à enrichir une minorité quand la majorité d’entre nous survit de plus en plus difficilement. De quel droit nos exploiteurs s’arrogent-ils le pouvoir de décider à notre place de la manière dont on veut partager les richesses que nous avons produites par notre travail ? Nous, travailleurs chômeurs retraités, n’avons pas besoin de chefs ou de représentants pour décider à notre place. C’est à la base que nous devons nous organiser, dans les entreprises, les quartiers par des assemblées générales souveraines, en bloquant les usines et les services.
Les acquis sociaux ne sont pas le résultat de bonnes élections, mais celui d’un rapport de forces !
Pour une société sans classe, ni hiérarchie !
Pour une société égalitaire, libertaire et solidaire !
Pour le communisme libertaire !
Notre outil : la solidarité !
Tract distribué le 17/09/11