RENDEZ VOUS AU LOCAL A 10H30 POUR FORMER LE CORTEGE.

Dans la guerre contre les exploités, le capitalisme a fait de l’Europe son objectif prioritaire.
L’offensive a commencé en Espagne, en Grèce et au Portugal. Vient aujourd’hui le tour de l’Angleterre, de l’Italie…
La France est la prochaine sur la liste une fois passées les prochaines élections.
Quel que soit le président élu, il faut s’attendre à des mesures d’austérité drastiques, comprenant la baisse des salaires, des acquis sociaux, des attaques contre le droit du travail, et la précarité –déjà la norme dans la plupart des secteurs- généralisée.

Ailleurs, les résistances populaires se sont déjà fait entendre, par des mouvements de grève générale (Espagne, Grèce, Portugal, Royaume-Uni).
La bataille qui devra s’engager ici n’aura rien à voir avec les discours populistes du front national.
Un impératif : entamer une lutte sociale sans merci.

De ce qui va se passer en France risque de découler les luttes dans les autres pays européens.
Mais pour qu’elles soient victorieuses, il faudra autre chose que ce que nous avons vu ces vingt dernières années : pas de mobilisations en demi-teinte comme en 2010, pas d’abandon en cours de lutte comme en 2003, ni même se contenter d’un simple recul du gouvernement comme en 1995.

Dans le combat qui nous attend, il ne faudra compter que sur nous-mêmes, pas sur les directions syndicales, et aller jusqu’au bout, sans attendre.
Le temps n’est plus aux partenaires sociaux auxquels on cédait quelques miettes, mais à une guerre sociale dure. Nous devons construire, au niveau international, une organisation de lutte de classes révolutionnaire.
Les partis politiques ne font pas partie de la solution, mais du problème.

Pour une société autogérée via la démocratie directe et pour l’égalité sociale. Vive l’anarchosyndicalisme, vive l’Association Internationale des Travailleurs !

Après la manif, repas au local avec le groupe TRUFENDES

1er_mai_2012_affiche-2