Après les grecs, les portugais, les espagnols et les italiens, nos dirigeants se préparent à nous plumer. Pour y parvenir, les médias et le gouvernement nous expliquent que « tout cela est de notre faute » que « nous avons vécu au dessus de moyens ».
Ceci fait parti d’un plan bien huilé :

Acte 1 : La crise des « subprimes ».
En 2008 on nous annonce une crise sans précédent. Avec les « subprimes », pendant plusieurs années, toutes les banques se sont gavées. Il s’agissait de prêter de l’argent à des particuliers pour qu’ils « accèdent à la propriété » tout en sachant qu’ils ne pourraient pas rembourser leurs emprunts (grâce aux taux d’intérêt variables). L’objectif étant de récupérer les maisons pour pouvoir les revendre et procurer ainsi de gros bénéfices aux banques. Quand celles-ci ont eu plus de maisons à vendre que de clients à plumer, le prix de l’immobilier a chuté. Les banques ne pouvant plus se rembourser en vendant les maisons, elles ont fait appel aux Etats qui les ont renflouées !

Acte 2 : La dette des états.
Les Etats endettés empruntent de l’argent aux banques privées à des taux variables suivant la pauvreté de l’Etat (plus l’Etat est pauvre plus les taux sont élevés !!! De 9,5 à plus de 15%). Pour prêter cet argent, les banques empruntent aux banques centrales (c’est-à-dire l’argent des Etats, plus précisément de nos impôts !) à des taux de l’ordre de 3% ! Pourquoi un tel montage financier? En Europe, les Etats avaient passé des accords comme quoi les banques centrales ne pouvaient prêter de l’argent aux états sous prétexte de concurrence déloyale vis-à-vis des banques privées.

Acte 3 : Les licenciements.
Les grandes entreprises licencient à tout va et détruisent des secteurs entiers de l’économie. Cela permet ensuite d’exiger la suppression des acquis sociaux sous prétexte de compétitivité. Comme ça on va nous demander de casquer et ce sont toujours les mêmes qui font de plus en plus de profits…

Conclusion :
Pourquoi une telle unanimité à nous faire porter le chapeau ? Ce sont les mêmes hommes qui occupent successivement les postes de banquiers, de PDG, d’agents de notation et de premier ministre ! Les grandes entreprises financent tous les partis de gouvernement pour s’assurer de leur fidélité. Il ne s’agit pas d’un complot mais d’un petit monde de nantis et de dominants qui défendent leurs propres intérêts basés sur notre exploitation.
Le problème n’est pas la crise mais le système capitaliste. Nous n’avons rien à attendre de tous ces gens.

Révoltons-nous. Organisons nous. Et luttons.

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