La Confédération Nationale du Travail, membre de l’Association Internationale des Travailleurs, solidaire des « CANDIA » et de tous les travailleurs en lutte.
Sous le feu des médias, à CANDIA, les ouvriers en colère, mais aussi résignés à la fermeture du site, attendent une hypothétique bouée de sauvetage sans cependant envisager de construire un radeau.
En effet, que le site soit partiellement maintenu ou entièrement fermé, la destruction des emplois de CANDIA serait une catastrophe pour le Bassin Ludois. Et s’appuyer sur les partenaires sociaux et le gouvernement pour négocier des indemnités, permettant théoriquement une reconversion, expose à de dures désillusions.
La reconversion conduira plus sûrement à la précarité, comme le laisse prévoir l’Accord Interprofessionnel du 11 janvier, dont les dispositions permettront de dynamiter le code du travail et institueront la précarité à durée indéterminée.
L’action solidaire des travailleurs de CANDIA et de tous ceux qui les soutiennent doit plutôt avoir comme but l’intérêt commun des salariés, de leurs familles, des consommateurs et de la population en général, qui perdrait les retombées de leur activité économique. Là encore, la CNT-AIT insiste sur la nécessité pour les travailleurs de ne pas laisser à d’autres le soin de décider à leur place. Les combats que les travailleurs engageront, ils ne les gagneront qu’en créant un rapport de force direct, et en créant les conditions de lutte cohérentes avec une vraie défense de l’emploi, dans l’union solidaire de tous les travailleurs confrontés à de pareilles fermetures.