Le vendredi 4 avril 2014, jour de grève, la CNT-AIT Paris participait au rassemblement devant la direction de La Poste de Nanterre (92) à l’appel national de la fédération poste SUD. Étaient présentes des délégations de province : du Doubs, de Loire-Atlantique, de Girondes et d’Ile-et-Vilaine.
Notre syndicat et son secteur poste étaient présents pour manifester leur solidarité avec les postiers et postières du 92 et réaffirmer leur plein investissement dans le tissage fédéraliste des liens qui doivent être établis entre les différentes formes de lutte et entre les différents centres en lutte.
Dans sa prise de parole, la CNT-AIT a eu l’occasion de rappeler l’exemplarité de la lutte des postiers des Hauts-de-Seine (92) contre les réorganisations, les suppressions d’emplois, contre l’emploi précaire et pour l’augmentation des salaires. Ceux-ci ayant tenté avec une certaine efficacité d’établir une jonction avec le bureau de poste de Paris 07 Invalides, 6 rue François Bonvin (75015), où nous sommes présents, probablement parce qu’une lutte contre la distribution par des facteurs d’un tract politiques (du FN en l’occurence) y avait fait l’actualité. Nous avons déclaré que la lutte contre l’extrême-droite ne se menait pas par la politique mais par le mouvement social et c’est pourquoi nos luttes doivent être liées par la solidarité envers les grévistes du 92 vers la réussite et l’extension de ce mouvement.
La liaison banlieue-Paris étant vécue par les dirigeants comme hautement dangereuse, la direction de La Poste de Paris a décidé d’un lock-out le jeudi 20 mars 2014 avec tout un arsenal d’huissier, de cadres, de vigiles et de compagnies de CRS. Situation inédite et même illégale, le développement de ce dispositif a de quoi nous convaincre que le Capital ne lâchera pas facilement. Néanmoins, nous aurons d’autres occasions de contrer ses attaques.