Voici un appel du comité des précaires de l’Education Nationale des Pyrénées-Atlantiques pour une manifestation mercredi à 15 heures à Pau devant l’IA
Il faut que nous soyons nombreux mercredi pour que cette action connaisse un bon relaie médiatique: il n’y a que ça qui préoccupe l’administration aujourd’hui…
Le double langage, ça suffit!
L’Education Nationale continue à prendre les enfants handicapés, leurs parents et les précaires de l’Education Nationale pour des imbéciles. Plusieurs enfants ayant reçus des notifications pour un accompagnement scolaire ne sont toujours pas suivis. Plusieurs parents nous ont affirmé que les services de la DSDEN l’expliquent par des difficultés à trouver des accompagnants d’élèves en situation de handicap. Mais plusieurs accompagnants, de leur coté, se sont manifestés pour obtenir un travail sans obtenir de réponse de la DSDEN. Se moque-t-on de nous? Voilà un mois que des enfants sont livrés à eux mêmes et que des travailleurs précaires sont dans l’angoisse de savoir s’ils vont avoir un poste ou retourner au chômage.
Par ailleurs, le Directeur Académique avait engagé, avec le comité des précaires de l’Education Nationale et les syndicats qui le soutiennent (CNT, SNES-FSU), un travail sur un texte ayant pour but de mettre au clair les conditions d’embauche, d’emploi et de travail des personnels accompagnant les élèves en situation de handicap. Après un an de travail, la dernière mouture présentée par Monsieur Barrière vide de tout son contenu le texte élaboré.
Enfants livrés à eux mêmes, embauche au rabais, acharnement de l’administration contre certains collègues précaires, non respect des engagements: ça suffit!
Le comité des précaires de l’Education Nationale des Pyrénées-Atlantiques appelle à un rassemblement :
Rassemblement place d’Espagne,
devant les locaux de la Direction départementale des Services de l’Education Nationale,
Mercredi 30 septembre à 15 H »
» Un cas exemplaire de la façon dont les précaires sont traités »
Mme Nathalie Reyes, après 5 ans et 8 mois de contrats en CDD d’AVSi, précédés de deux années en tant qu’EVS, et toujours à la satisfaction de la communauté éducative, des élèves et des parents, n’a pas reçu de proposition pour assurer la rentrée 2014.
Alors qu’elle aurait pu prétendre, après 4 mois en CDD, à un CDI, nouvellement crée par le décret du 27 juin 2014, elle se voit, depuis septembre 2014, refuser tous les postes auxquels elle postule. Et ce sans aucune justification. Ses courriers restent sans réponses… La seule proposition qu’elle a reçue, après que nous ayons insisté, consistait en l’accompagnement de 2 enfants, dans des établissements séparés de 20 km, pour une quotité de 18 heures/semaine. C’est-à-dire pour un salaire de 500 € net, environ. Autant dire que les frais de déplacement ne lui laissaient rien pour vivre décemment. L’acceptation de la précarité ayant des limites, elle s’est vue obligée de refuser cette proposition.
Ce refus justifierait, selon M. le DASEN, que ses services ne puissent plus lui proposer quelque poste que ce soit. Il s’agit pour nous d’une discrimination à l’embauche. Ce lundi encore, elle s’est vu refuser, par téléphone et anonymement (numéro masqué et l’appelant ne s’est pas présenté) un poste, sur lequel un AESH était installé le jour même. Hors, ce jeudi 24 septembre, le poste n’est toujours pas pourvu !? Preuve supplémentaire, s’il en était besoin, de la duplicité de la DSDEN…
Or, notre collègue s’est toujours manifestée dès qu’elle apprenait qu’un poste était vacant. Devant des refus aussi injustifiés qu’injustifiables, elle a entamé des démarches pour obtenir sa réintégration. Mais l’attitude de la DSDEN a des conséquences sur la santé de Mme Reyes et, d’une manière générale, sur d’autres collègues fragilisés-es par des contrats précaires.
Le comité des précaires de l’EN se battra pour la réintégration de toutes celles et ceux que l’Education Nationale jette comme des malpropres.