POUR LE RETRAIT DES LOIS SUR LA
« RÉFORME DU DROIT DU TRAVAIL »…
… ET PLUS SI AFINITÉS
Nos exploiteurs durcissent la lutte de classe avec une férocité toujours accrue.
Ils font preuve de toutes les audaces car nous ne leur faisons plus peur :

  • depuis que, sur la défensive, le dos au mur, nous luttons espérant sauvegarder les acquis sociaux » que nous avons obtenus lorsque nous étions déterminés à en finir avec le capitalisme, et que nous perdons les uns après les autres,
  • depuis qu’on nous a fait croire que la mondialisation, et la compétitivité étaient une donne nouvelle alors qu’il s’agit simplement de la vieille libre compétition et du vieux libre marché , habillés de neuf et inscrits dans les gènes du capitalisme,
  • depuis qu’on nous a convaincus que le capitalisme était incontournable et que la seule alternative était de le réformer comme s’il était possible de donner un visage humain à la barbarie.

Organisons-nous pour mettre le capitalisme à bas et construire une société sans État, sans classes, sans exploiteurs ni exploités, une société de justice et le liberté, fondée sur la fraternité et l’entraide par dessus les frontières, une société qui sera notre œuvre et dont nous garderons le contrôle, sans l’aide des professionnels du syndicalisme et de la politique.
Si nous voulons gagner, nous devons forger sur le terrain des luttes des outils à la mesure de nos ambitions. Il serait inutile de crier à la grève générale si cet appel s’adresse à nos bureaucraties syndicales. C’est ce que nous avons fait, en vain, un mois durant en 2003, pendant la lutte contre la réforme des retraites… et nous avons perdu !

La grève générale, c’est à nous de la construire, sans l’appui de nos
bureaucraties et probablement même, contre leur volonté.

retrait loi code du travail.pub