À la suite de la manif du 12 octobre un collectif (essentiellement des militants de base de SUD) avait appelé à une réunion.
Durant celle-ci nous avons proposé aux personnes présentes l’organisation d’une assemblée populaire à la fin de la manif prévue pour ce samedi. Le matin du 16 on a donc diffé un flyer non signé appelant à cette assemblée populaire.
Bien-sûr l’intersyndicale en fin de manif a squatté la parole avec sa sono. Après leur habituel discours ils ont annoncé l’organisation de blocages pour mardi, or trois jours avant, le responsable de la FSU locale qui est aussi responsable du PC, nous avait dit que ce type d’actions ne servait à rien (pour mémoire depuis la rentrée la CNT-AIT à Figeac appelle à s’auto-organiser et à pratiquer des actions de blocages au lieu de se limiter aux manifs promenades…)
Une personne du collectif arrive à se saisir du micro pour appeler à la tenue de l’Assemblée populaire. Mais de nouveau le CGTiste reprend la parole pour noyer le poisson. Puis c’est la Confédération paysanne… Un compagnon reprend le micro pour expliquer l’importance de s’instituer en Assemblée populaire. Cette fois-ci c’est la bonne mais le mal est en partie fait : la dispersion est presque achevée. Néanmoins une trentaine de personnes (étudiants de l’IUT, paysans, travailleurs précaires, chômeurs…) restent pour débattre, la parole et l’imaginaire se libèrent enfin !
Un prochaine rendez-vous est pris pour le mardi midi, après les actions de blocage, dans les jardins de l’hôpital près du lycée Champollion.