Le capitalisme nous tue !
Basé sur la corruption et le pillage des ressources naturelles et des personnes, et sa motivation première étant le profit industriel et financier, il reste sourd aux besoins essentiels de l’humanité. Malgré ses tentatives d’autorégulation et les mesures engagées pour tenter d’en assurer une maîtrise plus efficace, il reste un système économique malade et non fiable.
Pour nous cela se traduit par la précarisation des conditions de travail, la pauvreté grandissante,et la souffrance permanente.
Et ce ne sont pas les partis politiques, quelle que soit leur tendance, qui seront capables de redresser la situation. Pas même la gauche, qui se satisfait de ce qu’elle appelle le « capitalisme à visage humain » et le « développement durable », qu’elle met en avant dans son discours hypocrite et vide pour tenter de nous amadouer. Les gouvernements européens exaucent les demandes des patrons qui engraissent toujours plus pendant qu’ils nous demandent de faire des efforts alors que nous n’avons quasiment plus rien !
N’attendons rien non plus des syndicats réformistes, soumis depuis longtemps au discours néolibéral. Obsédés par leurs soucis de représentativité électorale et de reconnaissance auprès des milieux patronaux, leur action se limite aujourd’hui à négocier et accompagner chaque recul des droits des travailleurs.
Les uns comme les autres ne nous proposent rien d’autre que des lendemains de misère.
Tuons le capitalisme !
C’est donc au prolétariat et à tous les exploités qu’il incombe maintenant de s’organiser, de créer un mouvement social pour construire des alternatives, pour imposer l’égalité et la liberté pour commencer.
Un changement est nécessaire dans les relations de travail pour remplacer la compétitivité par la solidarité, pour partager le travail existant en maintenant des salaires et des conditions de travail décents, pour imposer un système de production respectant les personnes et l’environnement, qui abandonne l’objectif de croissance et se concentre sur les besoins réels des personnes, plutôt que d’en créer de nouveaux.
Nous, travailleurs, chômeurs, retraités et autres laissés pour compte, n’avons pas besoin de chefs ou de représentants pour décider à notre place. C’est à la base que nous devons nous organiser, par des assemblées générales souveraines et par la grève générale.