1er mai : Contre la division, Contre la tentation du sauveur suprême, Construisons la solidarité prolétarienne.
Nous savons qu’aucun parti politique ne nous sauvera, quelle que soit sa couleur. Notre syndicat n’attend rien de ces individus qui cessent de produire pour se consacrer exclusivement à nous manipuler et à nous diriger.
Le travail, il faut vraiment y faire sa fête !
Hormis pour celles et ceux qui travaillent souvent double à cette occasion, depuis déjà plusieurs dé-
cennies, en France, le 1er Mai est vécu soit comme un simple jour férié (le seul de l’année où on ne bosse
pas tout en étant payé à se la couler douce, « fête » officiellement instaurée en 1941 par Pétain), soit
comme l’occasion d’une cérémonie d’un autre âge (quelques défilés traîne-savates de plus en plus déser-
tés clamant de nombreuses revendications disparates). Il n’en fut pas toujours ainsi
Non au travail forcé! Non au travail gratuit!
La section chômeurs précaires de la CNT-AIT s’oppose à toute convocation individuelle sans l’assistance d’un conseiller syndical de son choix. Elle s’oppose également à cette contractualisation vers une précarité pérennisée. Nous rappelons l’inefficacité des précédentes mesures de fusion de l’ANPE et de l’ASSEDIC en Pôle Emploi et le mythe du conseiller unique, désormais dépassé par le nombre de demandeurs d’emploi qui lui est attribué.
Réforme des retraites (suite)
Aujourd’hui, en plus avec la montée de l’extrême-droite bras armé du capitalisme pour détruire toutes les revendications sociales, on peut s’interroger, naturellement, sur la place des partis politiques et de leur nécessité pour la classe laborieuse ?
Contre le productivisme
Vouloir produire à l’infini, et penser à une croissance infinie, est être soit fou soit économiste, comme on dit souvent. Produire pour produire, parce qu’il le faut bien. C’est nous enfermer à vie dans les bullshit job ou boulots à la con, et inutiles ou dans la production d’objets dont on peut très bien se passer ; à la différence des boulots de merde rarement recherchés en soi mais dont on ne saurait se passer. Il faut donc décroître la production du superflu induit par les jobs à la con ; et mieux répartir la charge commune qui nous apparaît pour l’heVouloir produire à l’infini, et penser à une croissance infinie, est être soit fou soit économiste, comme on dit souvent. Produire pour produire, parce qu’il le faut bien. C’est nous enfermer à vie dans les bullshit job ou boulots à la con, et inutiles ou dans la production d’objets dont on peut très bien se passer ; à la différence des boulots de merde rarement recherchés en soi mais dont on ne saurait se passer. Il faut donc décroître la production du superflu induit par les jobs à la con ; et mieux répartir la charge commune qui nous apparaît pour l’heure comme indispensable.ure comme indispensable.
Contre le capitalisme
Fondamentalement, le capitalisme est la création et l’organisation des inégalités fondées sur le capital. Cette base permet d’inventer une forme infinie de capitalisme, selon les méthode de répartition du capital et les limites que l’on pose à son pouvoir. Ce qui donne l’impression que le capitalisme est un horizon indépassable.
Construire une lutte est une victoire ; toute élection est une défaite
Même si certaines luttes peuvent être vécues comme des échecs, le fait de s’organiser de manière collective nous renforce sur le long terme.
Construire un mouvement social offensif
Les retraites, la réforme, tout ça vous connaissez. Au pire, nous vous invitons à vous tourner vers les nombreuses explications détaillées à ce sujet. Nous sommes bien évidemment contre cette énième réforme. Comme ces mesures sont en totale cohérence avec la politique...
Contre le travail ? Contre le salariat ?
Nous sommes contre le travail. Évidemment, cette affirmation est souvent mal comprise. Le terme de travail est dangereux par son flou : veut-on dire « torture » ? « labeur » ? « activité productive » ? On nous réplique souvent : « le travail est source de richesse et par là source d’émancipation… »
Les États seront toujours nos ennemis
quelle que soit l’idéologie qui les anime
Encore une fois, nous battons le pavé dans l’espoir que l’État entende nos doléances. Mais nous savons qu’inéluctablement les gouvernements, quelle que soit leur idéologie, doivent trouver des fonds pour faire fonctionner leur structure qu’impose ce système étatique...